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Question écrite

Prise en compte des nouvelles recommandations de l’OMS en matière de sucre

Ci-dessous le texte de la question écrite que j’adresse ce jour au Collège communal.

Monsieur le bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les échevins,

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié ce mercredi 4 mars de nouvelles recommandations sur le danger que représente l’ingestion de sucre en trop grande quantité. Selon ces recommandations, un adulte ne devrait pas absorber plus de 25 grammes de sucre par jour (soit environ 5% des apports énergétiques quotidiens).

Lorsqu’on sait qu’une canette de sodas ou une barre chocolatée, telles qu’on en trouve à foison dans de nombreux lieux fréquentés par le public, et notamment dans la plupart des écoles, contiennent souvent de l’ordre de 40 grammes de sucre, il apparaît que la présence de distributeurs automatiques de ce type de marchandises, en particulier dans les lieux fréquentés par des mineurs, pose un problème très sérieux de santé publique lourd. Il n’est pas interdit de penser que ce problème engage, à long terme, la responsabilité des autorités qui permettent la présence de tels matériels. En effet, les maladies graves qui découlent de mauvaises habitudes alimentaires mettent beaucoup de temps à se développer et les adultes confrontés à de telles maladies pourraient légitimement s’interroger sur les raisons qui les ont conduit à adopter des comportements alimentaires dangereux.

À la lumière de ces recommandations de l’OMS, ne serait-il pas nécessaire de prendre des mesures pour réduire la présence du sucre, notamment en interdisant simplement la distribution de boissons sucrées dans les écoles ?

La multiplication des fontaines à eau, partout où c’est possible, apparaît également, dans ce contexte, comme une réponse souhaitable, en garantissant aux usagers des lieux où elles sont installées, une alternative pour se désaltérer face à une offre qui est souvent très souvent peu respectueuse de leur santé.

En vous remerciant pour la réponse que vous voudrez bien m’adresser, je vous prie de croire, Monsieur le bourgmestre, Mesdames et Messieurs les échevins, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

François Schreuer