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Question orale

Place Cockerill : le Collège cherche-t-il à brûler les étapes ?

Monsieur le bourgmestre,

J’ai l’honneur de vous adresser une question orale, en deux points points, que je souhaiterais poser au Collège lors du Conseil communal de ce lundi 22 juin. Elle concerne le projet de parking sous la place Cockerill et de l’aménagement de surface — singulièrement calamiteux dans sa conception et son manque de respect de tous les usagers des lieux qui ne sont pas automobilistes, si je puis me permettre ici une appréciation personnelle — aménagements, donc, qui sont actuellement soumis à enquête publique.

  • Pour quelle raison l’autorité communale n’a-t-elle pas exigé la réalisation d’une étude d’incidences sur l’environnement dans ce dossier ? Face à un aménagement qui aura d’aussi profondes conséquences sur les mobilités douces mais aussi sur le fonctionnement de tout le centre-ville, et cela pour la très longue durée de la concession accordée au promoteur, une telle évaluation indépendante ne semble pourtant pas vraiment dispensable. Il est encore temps d’en faire réaliser une et je vous y encourage vivement.
  • Pour quelle raison avez-vous choisi une enquête publique d’une durée, légalement minimale, de seulement 15 jours ? Comme je répugne aux procès d’intention, je souhaiterais vous alerter ici sur le fait que ce choix donne la désagréable impression à de très nombreuses de personnes que vous ne souhaitez pas laisser la possibilité à une réelle concertation de se tenir autour de ce projet. Si, parmi d’autres choses, l’on ajoute à ce constat temporel celui de l’invraisemblable morgue avec laquelle Monsieur l’échevin Firket s’adresse aux personnes qui mettent en doute — la plupart du temps de façon argumentée et dans une recherche évidente de l’intérêt général — la pertinence ou les modalités de réalisation de ce projet, il me semble que votre Collège a quelques questions à se poser — certes, le constat n’est pas neuf — sur son rapport à la participation des citoyens dans la fabrique urbaine.

Je vous remercie, Monsieur le bourgmestre, pour les réponses que vous voudrez bien me faire.

François Schreuer
Conseiller communal