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Interpellation

Que devient le réseau d’égouttage liégeois ?

Interpellation au Collège communal, Conseil du 29 mai 2017

Monsieur le bourgmestre,
Monsieur l’échevin,

Lorsque le dernier plan de programmation des travaux publics communaux a été présenté, fin de l’année dernière, par M. l’échevin des travaux, nous avons eu l’occasion d’évoquer — plutôt brièvement — la situation de notre réseau d’égouttage.

Selon les bribes d’information dont je dispose, celle-ci semble plutôt préoccupante, notamment du fait d’un taux de renouvellement des conduites anciennes beaucoup trop faible par rapport à la durée de vie de ces équipements qui s’ils sont peu visibles n’en constituent pas moins un service public tout à fait fondamental pour la qualité de vie de nos concitoyens.

Je note également que certains des collecteurs principaux ont atteint leur capacité maximale et se mettent régulièrement sous pression en cas de pluies, ce qui peut avoir des conséquences dommageables pour certains riverains.

Et cette situation risque fort de s’aggraver dans les années et les décennies à venir, avec une probable variation du régime des pluies induite par le changement climatique mais aussi et surtout avec l’urbanisation qui se poursuit de façon importante — en ce compris, cela avait été clairement expliqué par M. l’échevin, sur le territoire de communes limitrophes, qui dépendent du réseau liégeois pour assurer l’évacuation de leurs eaux usées et ne contribuent pas nécessairement aux coûts ainsi générés.

J’aimerais dès lors savoir, Monsieur le bourgmestre, Monsieur l’échevin, si vous disposez d’un état des lieux détaillé de notre réseau d’égouttage, selon l’état de vétusté plus ou moins avancée, selon le type de conduites. Êtes-vous en mesure d’identifier les besoins auxquels il faudra impérativement répondre dans les 10 prochaines années ? Pouvez-vous aussi chiffrer ce que représenterait un renouvellement du réseau plus proactif, qui éviterait a minima de créer une bombe à retardement financière pour les prochaines générations ? Dans quelle mesure pouvons-nous compter sur l’intervention de la Région pour réaliser ces travaux ? Quel sera l’impact de tout ceci sur le budget communal ?

Sur base de ces éléments, serait-il envisageable que le Collège présente prochainement au Conseil une stratégie en la matière, intégrant non seulement l’entretien et le renouvellement des conduites, mais aussi des mesures susceptibles de réduire les besoins — par exemple en réduisant la superficie des sols artificialisés, en promouvant activement les toitures végétales qui, parmi de multiples avantages, ont celui de réduire et d’étaler dans le temps l’écoulement des eaux de pluie, en veillant à ce que de petits bassins d’orage soient construits.

Je vous remercie, Monsieur le bourgmestre, Monsieur l’échevin, pour les réponses que vous voudrez bien me faire.

François Schreuer
Conseiller communal

 

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